First published in 1999. Routledge is an imprint of Taylor & Francis, an informa company.

"Yin-Yang" est le nom donné en chinois au fonctionnement de tout le vivant. Cette unité changeante, ce mouvement incessant, cette danse de tout l'univers se dit en un seul mot. Or, en français comme dans toutes les langues occidentales, "Yin" et "Yang" sont deux mots. Voilà où commence le quiproquo. Avec le talent narratif et pédagogique qui a fait le succès de ses nombreux livres, Cyrille Javary nous introduit dans l'esprit chinois à travers cette clé essentielle : "Yin" n'est pas (...) plus une entité que "Yang", ils n'ont pas d'existence propre. Car l'hiver n'est pas "l'hiver", mais ce qui deviendra l'été, avant de redevenir hiver... Chacun est le futur et le passé de l'autre, sans qu'on puisse leur attribuer une substance, une quelconque fixité. S'il heurte toutes nos habitudes de pensée, ce genre d'énoncés peut nous conduire à une compréhension plus subtile du monde, et nous aider à mieux aborder les problèmes que nous rencontrons. Ainsi que l'écrit Danielle Elisseeff dans sa postface, " cet ouvrage opère une petite révolution. Tout se passe comme s'il parvenait à déplacer le curseur de nos perceptions et de nos émotions. ".. A travers mille exemples concrets, l'auteur nous entraîne dans un passionnant voyage dans le temps, jusqu'à l'aube du néolithique... (shrink)

‘ANY state of mind in which anyone takes a great interest is very likely to be called “knowledge”, because no other word in psychology has such emotive virtue’, wrote Ogden and Richards apropos of those who claim that art affords us a kind of knowledge uniquely its own. While one may agree with the implications of this remark, and it is a salutary warning to anyone tempted to make extravagant claims for art, it does less than justice to the intentions (...) of those who make these claims. They are at least facing up to a real problem—a problem which has troubled philosophers since the time of Plato. For, beyond doubt, the arts have been held in high regard in every society with a well developed culture. To dismiss art as mere entertainment or pleasant deception or fantasy gratification or play only raises the question why intelligent and educated people take such trivial stuff seriously, why they consider it important and often find it profound. One way of meeting this problem is to say that art gives us a special kind of knowledge or insight which other branches of human learning—history, science and even philosophy—do not and cannot give us. This may not be a solution to the problem, but it is a view that deserves to be taken seriously, and I propose in this article to consider one aspect of it. (shrink)

Choix de textes contemporains illustrant l'apport de la logique, l'épistémologie, la métaphysique et la philosophie analytique à la philosophie de la religion.

S.J. Cyril Barrett; VI—Concepts and Concept Formation, Proceedings of the Aristotelian Society, Volume 63, Issue 1, 1 June 1963, Pages 127–144, https://doi.org/.

Traditionally, such a statement as ‘I was misled’ is intended to be taken seriously by the addressee and considered an expression of the true state of affairs. Unfortunately, the statement has many logical implications that often go unnoticed by both the one who utters it and the addressee. The paper critically explores the instrumentality of logical and epistemological analyses in its attempt to lay bare the implications of the statement being true and of entertaining the underlying belief in the first (...) place that ‘I was misled’. By so doing, the paper attempts to show that even if the function of philosophy is merely to analyse language, it would still have contributed indispensably and significantly to human society by clarifying ambiguous concepts. It also attempts to demonstrate the relevance of critical thinking in human society. (shrink)

Gelede is a typical Yoruba concept which has evolved into a traditional form of musical performance with its influence has transcend its traditional abode in the Yoruba communities of Nigeria and West Africa to Latin Americas, parts of Europe, Australia and the Black world at large. It also evolves beyond mere localized performance in which members of a community gathered in the town squares, market squares or the typical under the tree arrangements to a wider scale in all aspects of (...) the social, and even religiouslives of the people. This paper combines an expository and comparative analysis with its main objective to sensitise scholarly attention to the phenomenon and to provide supplementary concise and critical source for further studies, philosophic analyses and scholarly interpretations. (shrink)

This essay offers a critical review of Emmanuel Ifeanyi Ani’s article ‘On agreed action without agreed notions.’ Ani’s paper makes a critique of Kwasi Wiredu’s consensual democracy to the conclusion that though desirable, left the way it is, the model of consensus on which the idea of Wiredu’s non-party democracy was founded is itself admirable but defective and, therefore, calls for further enhancements. While not suggesting that Wiredu’s idea is perfect, this paper provides some objections to Ani’s view without necessarily (...) aiming to make an apologetic defence of Wiredu. In the process, this paper, employing a critical conversation method, examines the most salient criticisms of Ani against Wiredu to the conclusion that Ani’s suggestion, by which he has opened up a new horizon in understanding human nature and assisting in making scholarly post-deliberation analysis, is impracticable. That is, it is still practically incapable of necessarily impacting any significant value to the process involved in attaining consensus itself. Keywords: Africa, Philosophy, Consensus, Democracy, Values. (shrink)

I do not propose to attempt in this article to make any exact or exhaustive definition of religion, but rather to call attention to one of its outstanding psychological characteristics. At the outset, then, I take it for granted that religion is primarily a feeling experience. We make use of the term ‘religion,’ it is true, for many things in addition to immediate feeling experiences, and it is inevitable that we should do so. But it will be well to bear (...) in mind that when we describe Buddhism or Christianity as ‘a religion’ we are using the term in a secondary fashion. A man may accept the tenets, and to some extent practise the commandments, of a religion in this sense without being religious. (shrink)

Après avoir identifié quelques arguments pour illustrer ce dont traite la philosophie analytique de la religion, je défends que celle-ci a la pertinence de la spéculation classique sur le contenu de la foi. L’une et l’autre reposent sur la contrainte logique qui suit de l’acceptation d’une proposition — refus de ce qui la contredit, acceptation de ses conséquences — et sur le fait que la Révélation chrétienne contient des propositions, certaines paradoxales. J’illustre cette pertinence par trois exemples pris dans la (...) « philosophie continentale de la religion ». (shrink)

J’analyse dans cet article la valeur explicative que peuvent avoir les simulations numériques. On rencontre en effet souvent l’affirmation selon laquelle les simulations permettent de prédire, de reproduire ou d’imiter des phénomènes, mais guère de les expliquer. Les simulations rendraient aussi possible l’étude du comportement d’un système par la force brute du calcul mais n’apporteraient pas une compréhension réelle de ce système et de son comportement. Dans tous les cas, il semble que, à tort ou à raison, les simulations posent, (...) du point de vue de leur valeur explicative, des problèmes spécifiques qu’il convient de démêler et de décrire précisément. J’essaie dans cet article d’analyser systématiquement ces problèmes en utilisant comme guide les théories existantes de l’explication. J’analyse d’abord le rapport des simulations à la vérité. J’examine ensuite en quoi les simulations satisfont ou non les exigences de déductivité et de nomicité, qui jouent un rôle central dans le modèle de l’explication de Hempel. J’étudie dans quelle mesure les simulations sont aptes à véhiculer l’information causale pertinente qu’on attend d’une bonne explication. Je poursuis en analysant en quoi l’abondance informationnelle et la lourdeur computationnelle des simulations peut sembler problématique par rapport au développement de nos connaissances explicatives et de notre compréhension des phénomènes. J’analyse enfin en quoi les simulations ont un rôle unificateur comme cela est attendu des bonnes explications. Au final, cette étude permet de comprendre plus précisément pourquoi les simulations, alors même qu’elles semblent pouvoir satisfaire les conditions que doivent remplir les bonnes explications, semblent spécifiquement problématiques au regard de l’activité explicative. Je suggère que les raisons sont notamment à chercher dans l’épistémologie de l’activité explicative, dans les attentes méthodologiques envers les bonnes explications et dans l’usage spécifique qu’on fait des simulations pour l’étude des cas difficiles – en plus du fait que les simulations constituent une activité qui n’est plus à taille humaine. (shrink)

J’analyse dans cet article la valeur explicative que peuvent avoir les simulations numériques. On rencontre en effet souvent l’affirmation selon laquelle les simulations permettent de prédire, de reproduire ou d’imiter des phénomènes, mais guère de les expliquer. Les simulations rendraient aussi possible l’étude du comportement d’un système par la force brute du calcul mais n’apporteraient pas une compréhension réelle de ce système et de son comportement. Dans tous les cas, il semble que, à tort ou à raison, les simulations posent, (...) du point de vue de leur valeur explicative, des problèmes spécifiques qu’il convient de démêler et de décrire précisément. J’essaie dans cet article d’analyser systématiquement ces problèmes en utilisant comme guide les théories existantes de l’explication. J’analyse d’abord le rapport des simulations à la vérité (section 2). J’examine ensuite en quoi les simulations satisfont ou non les exigences de déductivité et de nomicité, qui jouent un rôle central dans le modèle de l’explication de Hempel (section 3). J’étudie dans quelle mesure les simulations sont aptes à véhiculer l’information causale pertinente qu’on attend d’une bonne explication (section 4). Je poursuis en analysant en quoi l’abondance informationnelle et la lourdeur computationnelle des simulations peut sembler problématique par rapport au développement de nos connaissances explicatives et de notre compréhension des phénomènes (section 5). J’analyse enfin en quoi les simulations ont un rôle unificateur comme cela est attendu des bonnes explications (section 6). Au final, cette étude permet de comprendre plus précisément pourquoi les simulations, alors même qu’elles semblent pouvoir satisfaire les conditions que doivent remplir les bonnes explications, semblent spécifiquement problématiques au regard de l’activité explicative. Je suggère que les raisons sont notamment à chercher dans l’épistémologie de l’activité explicative, dans les attentes méthodologiques envers les bonnes explications et dans l’usage spécifique qu’on fait des simulations pour l’étude des cas difficiles – en plus du fait que les simulations constituent une activité qui n’est plus à taille humaine. (shrink)

In his paper ‘Pretending’ J. L. Austin says that philosophers have exaggerated the scope and distorted the meaning of pretending, and the clarification of this notion has a place in the ‘long-term project of classifying and clarifying all possible ways and varieties of not exactly doing things , which has to be carried through if we are ever to understand properly what doing things is.’.

Prevod sledi edini obstoječi kritični izdaji, ki sta jo objavila W.K. Reischl in J. Rupp, Cyrilli Hierosolymorum archiepiscopi opera quae supersunt omnia, 2 zv. (München 1848, 1860). Cirilove kateheze bodo letos izšle pri založbi Logos.

The first edition of The Mismeasure of Man appeared in 1981 and was quickly praised in the popular press as a definitive refutation of 100 years of scientific work on race, brain-size and intelligence. It sold 125,000 copies, was translated into 10 languages, and became required reading for undergraduate and even graduate classes in anthropology, psychology, and sociology. The second edition is not truly revised, but rather only expanded, as the author claims the book needed no updating as any new (...) research would only be plagued with the same philosophical errors revealed in the first edition. Thus it continues a political polemic, whose author engages in character assassination of long deceased scientists whose work he misrepresents despite published refutations, while studiously witholding from his readers fifteen years of new research that contradicts every major scientific argument he puts forth. Specific attention in this review are given to the following topics: the relationship between brain size and IQ, the importance of the scientific contributions of Sir Francis Galton, S. G. Morton, H. H. Goddard, and Sir Cyril Burt, the role of early IQ testers in determining U.S. immigration policy, The Bell Curve controversy and the reality of g, race /sex/social class differences in brain size and IQ, Cesare Lombroso and the genetic basis of criminal behavior, between-group heritabilities, inter-racial adoption studies, and IQ why evolutionary theory predicts group differences, and the extent to which Gould's political ideology has affected his scientific work. (shrink)